Youpi, c’est la rentrée dans la salle Ovale !
Sélection par Les bibliothécaires - BnF
Haut les cœurs, c’est la rentrée ! Un jour de rentrée, des sentiments mélangés apparaissent, entre stress et impatience, moment d’angoisse pour les uns ou joie pour les autres. Ce premier jour semble décisif, de lui dépendra notre année. Que ce soit pour les élèves, étudiants ou professeurs, le défi d’une nouvelle année est à relever. Mais l’école, le collège, le lycée, l’université sont bien plus que des lieux où l’on dispense un enseignement, ce sont des lieux de vie, où chacun apprend de l’autre, des lieux de sociabilité qui contribuent à construire l’adulte en devenir. Les peines et les espoirs, les premières amours, les confidences, les amitiés indéfectibles ou les trahisons, sont cristallisés dans ce microcosme si particulier. Venez rencontrer et partager le quotidien de ces élèves et enseignants dans les bandes dessinées de la salle Ovale !
Nos derniers coups de coeur
Bande dessinée
Une sorcière à l'école
Zouk a beau être une sorcière, elle va à l'école et y retrouve sa maîtresse et ses amis : Clafouti, Spaghetti, Bingo et Nono. Si Zouk a un souci lors d'une activité, elle utilise une formule magique et tout rentre dans l'ordre. Une double page de jeux termine l'ouvrage. Avec une couverture pailletée.
Une sorcière si attachante
Zouk est une enfant presque comme les autres… sauf que c’est une sorcière ! Elle n’aime pas : l’injustice, que l’on se moque d’elle ou les gens pas gentils alors elle use de ses pouvoirs de sorcière à coups d’abracadabra. Mais elle ne maîtrise pas très bien ses formules magiques, ce qui engendre quelques problèmes, et des gags bien sûr ! Zouk promet toujours de ne pas recommencer…. Jusqu’à la prochaine fois ! Ce livre est découpé en plusieurs histoires de quelques pages qui permettent au jeune lecteur de suivre la petite sorcière dans sa classe ou lors de sorties scolaires. Une bande dessinée pour les plus jeunes, toute en tendresse et en humour.
Les bibliothécaires - BnF
Bande dessinée
Blanc autour
1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l'institutrice Prudence Crandall s'occupe d'une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah. La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l'esclavage n'est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l'Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d'une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l'école si la jeune Sarah reste admise. Prudence Crandall les prend au mot et l'école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l'abolition de l'esclavage. Nassées au coeur d'une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d'un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu'elles incarnent et de la haine qu'elles suscitent dès lors qu'elles ont le culot de vouloir s'élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l'affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d'avoir violé la loi, sera emprisonnée... La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s'est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires.
L’ouverture d’une école aux élèves afro-américaines, 30 ans avant l’abolition de l’esclavage…
En 1832, près de Boston, était créée la première école pour jeunes filles noires. Le récit entremêle les points de vue de Prudence Crandall, l'institutrice blanche, de Sarah, la jeune fille noire qui, la première, vient lui demander son aide, et des autres pensionnaires, dont beaucoup deviendront enseignantes et/ou militantes antiesclavagistes. Un récit inspirant et poignant, particulièrement bien mené, jusqu'à la tragédie finale. Le dessin, tout en touches de couleurs, de lumière et en nuances, rend justice à cette histoire forte d'émancipation et de violence sociale. - Le 20211101 (publié dans La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle).
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Bande dessinée
Les cavaliers de l'apocadispe maîtrisent la situation
Une compilation des aventures des trois cavaliers, décidés à s'amuser autant qu'ils le peuvent sans se faire gronder.
Une imagination débordante… bonne humeur garantie !
Les cavaliers de l’apocadispe, ce sont trois copains qui vont créer un groupe comme « les cavaliers machins parce qu’ils sont hyper forts » ! C’est drôle, décalé, insolent, les gags font mouche et la chute de ces petites histoires vous fera sourire et rire. Ces enfants naïfs, casse-cou, veulent juste s’amuser sans se faire prendre et, malgré les peurs et les réticences d’un des trois comparses, ils sèment le chaos partout où ils passent. Leurs aventures font quelques pages à chaque fois, et le trait de Libon, simple, efficace, minimaliste souligne parfaitement l’absurdité et l’improbabilité des situations dans lesquelles les jeunes héros se mettent ! Que ce soit à l’école, en sortie scolaire ou à la bibliothèque, la catastrophe est assurée partout où ils passent ! Enfant ou adulte, vous prendrez plaisir à lire ces aventures !
Les bibliothécaires - BnF
Bande dessinée
Celle que je ne suis pas
Valentine vit seule avec sa mère. Elle adore les mangas, comme ses copines de classe. Toutes suivent avec intérêt les séries. Valentine, Emilie, Julie et Yasmina forment un petit club soudé. Leurs préoccupations sont celles de leur âge : elles pensent aux garçons, fument en cachette de leurs parents, boivent parfois un peu trop.
De chrysalide à papillon …
Ce premier volume d’une trilogie raconte le quotidien de Valentine, qui entre en 3e. On la suit dans sa vie quotidienne : le nouvel emploi du temps, les nouveaux professeurs, les récréations avec ses confidences et ses non-dits, les filles que l’on n’aime pas et puis les garçons aussi. C’est aussi le temps des premières sorties, des règles que l’on transgresse. Valentine se cherche, cherche sa place et nous, nous nous retrouvons en elle. La psychologie des personnages et le quotidien au collège (puis lycée) sont très bien rendus. Les dessins, les cadrages des scènes illustrent parfaitement les silences, les interrogations de Valentine et sont d’une grande sensibilité. Ce roman graphique sonne vrai et juste. A lire absolument !
Les bibliothécaires - BnF
Bande dessinée
Carnets de thèse
Jeune enseignante, Jeanne quitte son collège de ZEP pour se lancer dans l'écriture d'une thèse. Elle déchante rapidement face au fonctionnement du monde universitaire : son directeur de thèse qui l'évite, la compétition académique, les étudiants candides de première année, les colloques ennuyeux, l'incompréhension des proches, etc.
Vous ne demanderez plus jamais à un thésard comment avance sa thèse !
Tiphaine Rivière est thésarde, et, passés les moments d’euphorie et d’idéalisation du début, elle est confrontée à la réalité du quotidien ! Mener de front sa thèse, un travail à côté pour la financer, expliquer à sa famille pourquoi 5 ans après elle n’a toujours pas soutenu… sans parler de la vie de couple où tout est centré autour de la thèse, une obsession qui tourne au cauchemar ! L’auteure raconte, sans concession et avec beaucoup d’humour, ses années de thèse, un véritable sacerdoce, où on la voit tenter de s’organiser entre travail de recherche, rédaction, travail alimentaire et vie personnelle ! C’est bien écrit et on s’attache à son personnage. Le dessin souligne parfaitement les tracas de cette tranche de vie et les combats que l'héroïne a dû mener contre elle, contre les autres et contre l’administration.
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