Nos sélections thématiques

Pour le plus grand plaisir des sportifs confirmés et des néophytes, le sport prolonge sa présence cet été : Paris accueille les Jeux Paralympiques 2024 du 28 août au 08 septembre. A cette occasion, la salle Ovale s’intéresse plus particulièrement au sport dans la bande dessinée.
Le sport, tout comme la bande dessinée, est un vecteur d’émotions important. Sportifs de légende ou athlètes oubliés, professionnels ou amateurs, tous ces destins dessinés nous offrent des pages de lecture passionnantes. À travers ces vies parfois brisées, se dévoilent des aventures humaines où les valeurs du sport telles que la fraternité, le respect ou bien le courage sont mises à l’honneur. Cette sélection révèle aussi le sport comme miroir de la société ou porteur d’un militantisme politique fort. Au-delà des exploits sportifs, partez à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont voué leur vie au sport et découvrez (peut-être) de nouvelles disciplines : boxe, plongeon, basket fauteuil ou course…
Cet été, lisons sport !

"Je vous emmènerai sur mon joli bateau, voguer au fil de l'eau, il n'est rien de plus beau..." comme le disait la chanson, tirée de l'opérette L'auberge du cheval blanc de Ralph Benatsky, les croisières font rêver. C'est en 1844, que le trois mâts vapeur Iberia, entamait la première croisière d'agrément, qui menait ses passagers de Londres à Alexandrie. Depuis, l'engouement pour ce mode de transport n'a jamais cessé. La croisière, c'est un temps long et nonchalant, un moment hors du temps, un temps de rencontre et de découverte. Voyage lent, au fil de l'eau, sur la mer ou les fleuves, la navigation de plaisance nous emmène dans un autre monde, un monde loin du quotidien. Sur des yachts, paquebots ou voiliers, embarquez avec nous pour une croisière sans escale à travers des aventures drôles, émouvantes ou fantastiques que nous vous proposons dans cette sélection.

Les premières femmes qui se sont consacrées à cet art se sont souvent cachées sous des pseudonymes masculins. Leur histoire est toute récente. C’est dans les années 50 qu’elles ont commencé à publier dans les magazines. Elles ont grandi en lisant des mangas dessinés par des hommes. Leur passion les a poussées à vouloir en faire leur métier, en apportant leur sensibilité et leur regard. Aujourd’hui encore, des femmes mangaka préfèrent garder leur identité secrète, les préjugés ne les encourageant pas à se dévoiler en début de carrière, et pourtant le succès est au rendez-vous. Ces illustratrices ou autrices montrent leur talent et proposent des palettes variées qui enrichissent l’univers de la bande dessinée. Parmi leurs œuvres, on trouve : de pures fictions, des romans graphiques, des récits historiques, des adaptations d’œuvres célèbres et d’autres genres encore qui satisfont les lecteurs en demande de nouveautés et de sujets peu abordés dans les bandes dessinées occidentales.

Souvent synonyme de conflits, de guerres civiles, de milices armées, d’attentats, de colonialisme, d’intolérance religieuse, d’injustice et de dictatures, mais aussi de richesses et de pétrole, le Moyen-Orient médiatique semble fait de drames, de larmes et de sang. Objet évènementiel où se succèdent les catastrophes qui permettent de s’adresser à nos sentiments  plutôt qu’à notre raison, les chaînes d’informations affectionnent, de ce fait, les scènes tragiques qui s’y déroulent et contribuent à cette vision incomplète. Cette sélection, qui se focalise sur quelques pays emblématiques de cette région qui offrent une riche production de bandes dessinées, veut prendre le contrepied de cette image du Moyen-Orient en donnant la parole aux auteur.e.s  qui y vivent. A travers une sélection de BD autobiographiques où se dit l’intime et dont l’écriture de soi, malgré ou avec la violence, permet l’avènement de l’humain, nous vous invitons à un autre regard sur ces territoires déchirés.

A l'occasion du centenaire de la mort du facteur Cheval, le 19 août 1924, cette sélection met à l'honneur l'art brut, un art multiforme et non conventionnel. Souvent considéré comme un des pionniers de l'art brut, le facteur Cheval, de son vrai nom Joseph Ferdinand Cheval, a construit seul pendant plus de 30 ans un palais fantastique et fantasmagorique qui fait toujours rêver les visiteurs du monde entier. Dans le sillage du facteur Cheval, et comme lui sans avoir suivi de formation académique, d'autres artistes vont émerger tout au long des XIXe et XXe siècles, avec pour seule motivation le besoin impératif de créer. C'est le peintre et collectionneur Jean Dubuffet qui donnera le premier le nom d'art brut à ces créations, proposant plusieurs définitions successives à partir des années 1940. A travers les ouvrages présentés dans cette sélection, plongez dans l'univers onirique, foisonnant, parfois déroutant, de cet art et ses artistes qui sortent des sentiers battus !