Nos sélections thématiques

Posy Simmonds est une artiste multiple : dessinatrice de presse, de bandes dessinées et d’albums jeunesse, elle a fait de son crayon son interprète. Du 22 novembre 2023 au 1er avril 2024, le centre Pompidou lui consacre une exposition où l’ensemble de sa carrière est retracé. Intitulée « Dessiner la littérature », elle met l’accent sur ses romans graphiques, fruits d’adaptations littéraires, avec notamment Gemma Bovery, œuvre qui la fit connaître en France. Mais la reconnaissance n’est pas toujours au rendez-vous, car adapter des chefs d’œuvre de la littérature est toujours un défi. Transposition, modernisation, inspiration sont autant de difficultés qui se posent aux auteurs de bandes dessinées, pris entre les deux écueils de l’adaptation : copie insipide ou odieuse trahison. Redécouvrez notre patrimoine littéraire grâce à notre sélection d’adaptations de textes de la littérature française en bandes dessinées, disponibles en salle Ovale. 

Quel que soit le pays dans lequel ils vivent et leur nationalité, les différentes communautés Roms partagent en héritage une langue commune indo-européenne, le romani, et une histoire nomade, qui débuta il y a mille ans environ, depuis les confins du nord de la péninsule indienne. Si aujourd’hui une grande partie de ces populations se sont sédentarisées, beaucoup de communautés Roms continuent, malgré les difficultés administratives qui compliquent leurs déplacements, à vivre une vie faite de voyages. Populations les plus discriminées et les plus sujettes aux préjugés aujourd’hui en Europe, les Roms, aux multiples cultures, représentent une part importante de nos concitoyens. A travers des ouvrages empruntant à de nombreuses thématiques de la salle Ovale nous vous invitons, au-delà des stigmatisations médiatiques, politiques et individuelles, à un voyage au pays des Voyageurs. Un voyage musical, photographique, historique et imaginaire parfois aussi, pour découvrir certains des trésors de la culture européenne.

Le 28 janvier 2024, cela fera cent ans qu'Alexandra-David-Néel réalisa l'exploit d'être la première Occidentale, à pénétrer dans Lhassa, la capitale du Tibet, interdite aux étrangers. Après de nombreux voyages en Asie, qui l'auront menée de l'Inde au Japon en passant par la Mongolie ou encore le Népal durant  plus de 14 ans, Alexandra David-Néel entreprend ce périple, car elle rêve de découvrir le lieu emblématique du bouddhisme. Elle restera deux mois pour visiter la ville sainte et les grands monastères alentours, avant de repartir pour l'Europe. Cette aventure la rendra célèbre à tout jamais et fera d'elle la plus grande exploratrice du XXe siècle. Mais à l'instar de cette voyageuse aguerrie, d'autres avant elle ou marchant sur ses traces ont tenté l’aventure. De toutes nationalités et à différentes époques, des femmes ont décidé de partir à la découverte du monde afin de l'explorer, de l'étudier, de le comprendre. Pour rendre hommage à ces femmes, cette sélection vous propose quelques portraits d'aventurières au destin hors du commun ! 

La bande dessinée québécoise et la bande dessinée canadienne anglophone suivent des parcours différents jusque dans les années 1970. Si une bande dessinée spécifiquement québécoise a toujours existé, celle-ci s’est diluée dans un moralisme religieux après 1945. Quant à la bande dessinée anglophone, hormis une production originale entre 1940 et 1950, du fait d’un embargo commercial sur les magazines américains, elle fut très vite submergée par les séries américaines, puis marquée du sceau de l’immoralisme dans le prolongement de la cabale contre les comics aux États-Unis, dans les années 1950. A partir des années 1970, les grands centres urbains canadiens deviennent des viviers de création de fanzines undergrounds, avant de donner naissance, à partir des années 1990, à une bande dessinée exigeante, d’auteurs à la fois scénaristes et dessinateurs, portée par des éditeurs indépendants comme La Pastèque ou Drawn & Quaterly et dont la qualité égale celle de leurs consœurs européennes et étasuniennes.

Voici venu le temps des feuilles mortes, des citrouilles et des sorcières !
Guérisseuses, magiciennes, enchanteresses, lanceuses de sorts, quel que soit le nom qu’on leur donne, les sorcières ne laissent personne indifférent, elles inquiètent, protègent, se vengent… On les consulte autant qu’on les craint. Leur magie peut être protectrice ou maléfique.
Sorcière à l’image fantasmée chevauchant un balai et affublée d’un chapeau pointu, ou femme libre et incomprise, pourchassée pour son savoir, venez découvrir les différents rites de sorcellerie présents dans la salle Ovale.
Ouvrez nos grimoires, entrez dans le monde de la magie blanche et de la magie noire et laissez-vous envoûter par nos histoires effrayantes, amusantes, légères, instructives ou cauchemardesques… en tout cas, toujours ensorcelantes !