A corps et à cri : le corps et l'idée de beauté
Sélection par Les bibliothécaires - BnF
Nos derniers coups de coeur
Cinéma
La plus belle femme du monde
Le portrait de la célèbre actrice, partie d'Autriche pour Hollywood. Egalement brillante inventrice, elle conçut un système de communication cryptée.
Un corps de rêve, pour une vie de rêve ?
Dans les années 1940-1950, Hedy Lamarr a connu une carrière fulgurante à Hollywood. Son corps et son teint parfaits, ses traits réguliers, son regard bleu-vert sont vantés par tous. Remarquée pour sa beauté, elle se voit confier de nombreux rôles de "femme fatale". Mais la beauté fait-elle le bonheur ? Mariée et divorcée six fois, une carrière qui s’arrête tôt (elle n’a que 44 ans), une méconnaissance de ses inventions… Hedy Lamarr mourra seule à 85 ans. La bande dessinée rend un bel hommage à cette actrice un peu oubliée, dont il ne reste que son surnom « the queen of glamour ».
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Album
Marcel la Mauviette
Marcel ne ferait pas de mal à une mouche. Marcel dit tout le temps « Pardon ! » même quand ce n'est pas de sa faute. Marcel se fait embêter dans la rue par le gang des gorilles de banlieue. Bref : Marcel est une mauviette.
Mais les choses vont changer. Un peu de jogging, quelques bananes, des efforts et de la persévérance : Marcel est un singe nouveau !
Cultiver son corps pour prendre confiance en soi.
Marcel est un petit chimpanzé timide et poli, alors bien sûr, la bande des gorilles en profite. Décidé à ne plus se laisser faire, Marcel va se forger un corps fort et musclé. Voici la première aventure du très attachant Marcel. Anthony Browne aime les singes, les gorilles surtout, mais Marcel (Willy en version originale) est son personnage le plus célèbre. Un dessin très précis (Anthony Browne a dessiné de nombreuses planches anatomiques dans sa jeunesse), un personnage tendre et rêveur, une histoire qui parle aux enfants, et le succès est garanti. Un classique de la littérature jeunesse qui n’a pas pris une ride.
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Photographie
Stigmate
Stigmate, un terme à plusieurs sens, à la fois cicatrice, blessure et partie d'une fleur, cette partie de la fleur qui absorbe le pollen et le retient. La première interaction entre l'air et le végétal, un passage qui mène à l'essence. Le stigmate dont Emmanuelle nous parle est identique à une seconde peau que l'on explore pour mieux éclore. Une floraison sur son corps qui nous rappelle le passé et transforme la matière. Ce corps n'exhibe pas seulement sa blessure comme un tatouage sur sa peau, il devient la blessure pour mieux la transcender. Stigmate nous amène ainsi dans la réconciliation : celle de l'acceptation des maux et la naissance d'un nouvel élan créatif. Fiona Sanjabi
« Mon corps est l’acteur de mes pensées »
C’est par ces mots qu’Emmanuelle Bousquet explique son attrait pour l’autoportrait. En effet, depuis 2004, elle est son principal modèle. La transformation de son corps, au fil des ans, lui permet d’aborder la question de la féminité. Sa technique, utilisant les polaroïds, peut sembler dépassée à l’heure du numérique. Mais ce sont les cassures, les déchirures de ces supports qui font la singularité de son travail. Semblables à des brûlures ou à des cicatrices, ces «accidents chimiques », comme elle les appelle », symbolisent les liens du corps avec son passé. Un travail entre esthétisme et symbolisme.
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Jeunesse
Les rides
Souvenirs, expériences et émotions sont abordés avec bienveillance : le point de départ idéal pour nouer des conversations entre les enfants et leurs aînés. Des photographies en noir et blanc représentant des visages expressifs et un texte simple et fort, à lire à haute voix, évoquent les rides avec simplicité et poésie. Ce livre encourage les lecteurs de tous âges à apprécier les effets de l'âge et la beauté naturelle.
Le corps est beau à tout âge.
JR s'est fait connaître en habillant les espaces publics (murs, bâtiments) de grandes photos en noir et blanc représentant des personnes ; "Grâce à ces photos, je montre aussi aux habitants d'une ville des personnes qu'ils n'ont pas l'habitude de croiser". Ce projet s'intitule les rides de la ville. Le photographe a voulu montrer l'histoire de ces personnes âgées, à travers leur histoire personnelle. Car si le corps vieillit, il n'en est pas moins beau, enrichi des souvenirs de toute une vie. Un album de photographies à mettre entre toutes les mains : jeunes ou moins jeunes.
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Bande dessinée
Ne jamais couler
« La grossophobie définit l’ensemble des discriminations que vivent les personnes grosses dans notre société. Elle est constante dans nos vies, de l’enfance à l’âge adulte. C’est une discrimination silencieuse, ignorée, légitimée. Alors voilà, la grossophobie elle est partout, tout le temps. Et tout le monde s’en fout. » Avec une approche ludique et un humour décapant, Marie de Brauer nous raconte son histoire et son combat contre l’injustice qu’elle vit au quotidien, portés par les illustrations pétillantes de Lucymacaroni.
Accepter son corps comme il est.
Marie est une jeune femme comme les autres : elle parle avec ses copines, elle fait des vidéos, elle écrit… mais Marie est grosse et se sent moche… Avec beaucoup de distance et d’humour, Marie de Brauer raconte sa propre histoire et décrit les sentiments qui l’habitent : la tristesse, la colère, la honte ; pourtant le ton reste optimiste. Les couleurs acidulées de Lucymacaroni donnent un côté tendre et girly à cette histoire qui touchera le lecteur.
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Sélection : A corps et à cri : le corps et l'idée de beauté
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