La gastronomie dans la salle Ovale

Un peintre, mais surtout un poète du quotidien  à découvrir ou à redécouvrir !

Jean Siméon Chardin est un des plus grands peintres du XVIIIe siècle, il est connu pour ses peintures de genre, ses natures mortes, ses pastels. L’artiste est consacré Académicien dans le « talent des animaux et des fruits », catégorie considérée comme mineure ! A travers son regard singulier de naturaliste, il a su sublimer les objets du quotidien.
Cette biographie sur Chardin est fouillée et richement illustrée. Si ses premières scènes de genre décrivaient les tâches de la domesticité, Chardin s’impose comme un peintre des mœurs bourgeoises,  nous donnant à voir ce qui se passait dans les intérieurs et  les cuisines. Ses natures mortes de fruits, légumes, gibiers, sont un formidable témoignage de la gastronomie de l’époque en étant un reflet de ce qui était servi sur les tables des notables au siècle des Lumières.

Un classique à découvrir ou à relire !

Réédition à l'identique de ce chef-d’œuvre indispensable. Pour un enfant qui rêve, tout devient extraordinaire dans une cuisine. Les merveilleuses aventures d'un bébé qui plonge avec volupté dans la pâte à pain, la pétrit pour en faire un avion et s'envole dans la voie lactée pour échapper aux trois pâtissiers (sosies d'Oliver Hardy) qui voulaient le mettre à cuire. - Le 20161101 , (publié dans La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle)

Partez à la découverte de Giuseppe Arcimboldo, un peintre facétieux, talentueux et imaginatif !

Arcimboldo, peintre du XVIe siècle, a inventé l’art des portraits composés. Fruits, légumes, objets, livres …. Tout lui est bon pour composer des trompe-l’œil exceptionnels. L’ouvrage expose ses portraits les plus célèbres mais fait aussi la part belle à des œuvres moins connues.  Les explications sont claires et soulignent le talent d’observation du peintre et son ingéniosité pour créer ses compositions. Les peintures d’Arcimboldo sont ludiques et les enfants peuvent s’amuser à retrouver forme et éléments dans ses créations et laisser libre cours à leur imagination.

Splendide ! Un ouvrage qui nous offre la possibilité d’admirer un rouleau japonais du XVIIe siècle !

Trois personnages (un noble, un moine et un guerrier) débattent et défendent chacun un penchant alimentaire (saké et riz), le troisième prônant la modération en toute chose. Cette disputation va être l’occasion d’une immersion dans la culture nippone et va nous permettre de circuler dans une demeure japonaise afin de découvrir les rituels de préparation des mets et de cérémonie. Cet ouvrage est fabuleux,  poétique, l’iconographie est élégante, les couleurs somptueusement restituées. Le lien entre littérature (l’art de la rhétorique), peinture et pratiques alimentaires des japonais est parfaitement rendu.

Aussi bon à lire qu’à regarder !

La gastronomie est un art de vivre, magnifiée par les écrivains, les peintres, les photographes. Les caricaturistes comme Daumier par exemple, font leurs choux gras du service et des repas proposés aux convives bourgeois. Le restaurant devient, dès les années 1760-1780 et encore plus après la Révolution, un élément incontestable de la culture française. Lieu où l’on se rencontre, où l’on se divertit, où l’on se montre, le restaurant modernise les modes d’alimentation hors domicile d’alors. Ce livre, magnifiquement illustré,  nous plonge avec délices dans l’histoire de ces établissements et nous donne à découvrir un patrimoine gastronomique et architectural incomparable.

Installez-vous à la table des rois et cédez à la gourmandise !

La table des rois, lieu de plaisir, de représentation du pouvoir, a permis à la gastronomie française de rayonner et de s’imposer partout dans le monde. Cet ouvrage se lit avec ravissement, il est rempli d’anecdotes savoureuses sur les habitudes des rois et sur l’évolution des arts de la table qui révolutionnent les services royaux. Ce livre ne s’intéresse pas seulement aux cuisines, à l’essor des Manufactures qui vont sublimer le repas, à la vie de cour et de son étiquette mais se passionne aussi pour les mets, rares et coûteux qui remplissent les assiettes. L’iconographie est riche, variée et nourrit les propos riches d’enseignement des auteurs.