Le noir est une couleur chaude

Cette adaptation de l’œuvre de Cormac McCarthy permet à Manu Larcenet de déployer toute la puissance de sa représentation de la noirceur du monde et son peu d’espoir dans l’Humanité. Une apothéose macabre et funeste après Blast et Le rapport de Brodeck. Un graphisme sombre duquel jamais aucune lumière n’émerge et qui multiplie à l’infini les visions d’horreur. Si ce conte de la catastrophe déploie une philosophie de l’inéluctable et de la disparition de notre civilisation, la peinture de l’enfance emplit l’œuvre d’une touche de chaleur et d’espoir. Chaleur d’un père pour qui l’enfant devient le seul bien à protéger. Chaleur de la naïveté d’une conscience qui grandit et qui face à l’atrocité voit s’éveiller des valeurs morales et de bienveillance. Un cri d’espoir symbolique lancé dans le brouillard de notre monde ?

BnF

Informations

Résumé

Dans un monde post-apocalyptique dévasté, un père et son fils errent sur une route, affrontant le froid, la pluie et la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d’objets hétéroclites, ils marchent vers la mer. Grand prix de la BD Elle 2024, prix Babelio 2024 (bande dessinée).

Catégories

Bande dessinée
Roman graphique

Public

À partir de 14 ans

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